En arrivant au cerveau la nicotine gazeuse se fixe sur des récepteurs neuronaux cholinergiques en les stimulant. Elle active ainsi la libération de la dopamine dans une zone du cerveau (noyau accumbens) qui met en jeu le circuit de récompense. Celui-ci est impliqué dans les sensations de plaisir avec des effets positifs sur l’humeur, la mémoire, la concentration, la vigilance. Ce mécanisme dopaminergique est commun à toutes les substances psychoactives et addictives.
Le nombre de récepteurs à la nicotine augmente avec le nombre de shoots. La dépendance physique qu'elle entraîne est parfois très rapide mais elle ne perdure pas au-delà de quelques jours. L'affinité plus ou moins grande des récepteurs pour la nicotine (facteurs génétiques) explique en partie les différents niveaux de dépendance pharmacologique allant d'une dépendance nulle ou faible à une dépendance très forte. Tout individu exposé au tabagisme ne développe pas obligatoirement une dépendance.
Un peu de physiopathologie
Publié le 12/11/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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