Dans quelles situations cliniques ?

Publié le 07/02/2013
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Les antivitamines K sont utilisées dans la prévention des complications thromboemboliques liées à certaines cardiopathies emboligènes comme la fibrillation auriculaire, l’infarctus du myocarde, les valvulopathies, la prévention des récidives d’infarctus du myocarde en cas d’intolérance à l’aspirine et en relais d’une héparine dans celle des thromboses veineuses en chirurgie orthopédique.

Les « nouveaux anticoagulants oraux » sont une alternative aux anti-vitamines K, particulièrement en cas de fluctuations de l’INR en dehors de la zone thérapeutique.

Le dabigatran et le rivaroxaban sont indiqués dans la prévention de l’accident vasculaire cérébral et de l’embolie systémique dans la fibrillation auriculaire non valvulaire ainsi que dans la prévention des événements thrombo-emboliques veineux post-intervention chirurgicale programmée pour prothèse totale de hanche ou de genou. Le rivaroxaban bénéficie d’indications supplémentaires : traitement de la thrombose veineuse profonde, prévention des récidives sous forme de thrombose veineuse profonde et d’embolie pulmonaire faisant suite à une thrombose veineuse profonde aiguë.

Les indications de l’apixaban sont pour lors limitées dans la pose de prothèses de hanche ou de genou.

Les antiagrégants plaquettaires sont utilisés, par voie orale, à moyen ou long terme, en prévention secondaire chez les patients ayant eu un événement à type de syndrome coronarien aigu, accident ischémique cérébrovasculaire, artériopathie des membres inférieurs ou toute autre localisation de la maladie athérothrombotique, en prévention primaire chez les patients à haut risque (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète), ainsi que dans certains syndromes myéloprolifératifs, comme la maladie de Vaquez ou la thrombocytémie essentielle.

Dans certaines indications (syndrome coronarien aigu, angioplastie, pose d’un stent), on peut recourir à une association d’antiagrégants de mécanismes complémentaires, comme l’aspirine et le clopidogrel.

Enfin, on peut utiliser une association antiagrégant-anticoagulant chez des patients dont les pathologies relèvent de ces deux traitements.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2980