Selon les informations de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), une trentaine de pharmacies a bénéficié d’une mesure compensatoire, prévue à l’avenant 11 de la convention pharmaceutique. Dénommé « clause de sauvegarde individuelle », ce dispositif est déclenché automatiquement par l’assurance-maladie dès lors que la marge dégagée par une officine en 2018 est inférieure de 350 euros à celle de 2017, année de référence inscrite à l’avenant 11.
Au titre de la marge qu'elles ont enregistrée en 2018, ce sont donc environ trente pharmacies qui se sont vues directement « dédommagées » par les services de la CNAM. Pour Gilles Bonnefond, cet effectif faible, correspondant à 0,14 % du réseau officinal, démontre que les simulations faites par l’assurance-maladie et l’USPO, signataire de l’avenant 11, étaient justes. Ainsi, souligne-t-il, grâce à cette clause, « aucune pharmacie ne sera perdante à cause de la réforme ». Le président de l’USPO ne détient aucun élément sur le profil de ces pharmacies éligibles à la clause de sauvegarde. Toutefois, selon lui, il pourrait s’agir d’officines plutôt atypiques dispensant en proportion plus importante des médicaments dont le prix se situe entre 22,90 et 150 euros.
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