Dès le mois de décembre, les pharmaciens pourront – sur la base du volontariat — participer au traçage des contacts de leurs patients dépistés positifs à l’issue d’un test antigénique à l'officine.
L'implication des pharmaciens a été saluée hier par le ministre de la Santé, Olivier Véran, venu assister à un test antigénique en officine. Les pharmaciens vont bientôt pouvoir intensifier leur rôle dans la lutte contre l'épidémie. Comme l'annonce Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), dès le début décembre, il leur sera possible, sur la base du volontariat, d’abonder dans une base - distincte du portail SI-DEP- en déclarant les contacts du patient dépisté positif par test antigénique à l’officine. Une rémunération de 30 euros, identique à celle des médecins et des biologistes, sera accordée aux pharmaciens pour chaque recueil de données « dont la nature reste à définir avec l’assurance-maladie », précise Philippe Besset à l’issue d’une réunion ce matin avec le directeur de l’assurance-maladie, Thomas Fatome.
Autres informations concernant les tests antigéniques : les syndicats ont obtenu que les pharmaciens puissent facturer la toute première boîte de tests antigéniques. Après cette amorce, les tests seront à facturer à l’unité. De plus, les pharmaciens seront identifiables auprès du grand public en tant que professionnels de santé pouvant réaliser des tests de dépistage dès le 7 décembre sur l'application tousanticovid et sur le site sante.fr, dès lors qu’ils auront déclaré un test sur le portail SI-DEP.
LPPR
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