Les pharmaciens qui seront de garde et qui souhaitent faire grève et fermer leur officine le 18 septembre doivent se déclarer auprès de leur ARS au plus tard le 11 septembre.
Un appel à la fermeture des officines durant la journée du 18 septembre, ainsi qu’à la poursuite de la grève des gardes, a été lancé par les syndicats de pharmaciens (Federgy, FSPF, UDGPO, UNPF et USPO). Ces décisions ont été prises face au refus du gouvernement de suspendre l’arrêté du 4 août 2025 qui abaisse les remises génériques, et qui fixe le cadre des remises pour les hybrides et biosimilaires.
Attention toutefois : les pharmaciens de garde qui veulent faire grève le 18 septembre doivent à se déclarer à leur agence régionale de santé (ARS), et aux syndicats de la profession. Les pharmaciens qui ne sont pas de garde, eux, sont invités (mais pas contraints) à le faire également. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Le syndicat propose un courrier type à adresser à l’ARS. Ce courrier informe de la « participation au mouvement de mobilisation » du pharmacien qui se « déclare gréviste pour la journée du 18 septembre 2025 » afin que l’ARS puisse « prendre, conformément aux missions qui lui incombent, les mesures qui s’avéreraient nécessaires à la continuité des soins ». Notamment, certaines officines pourront être réquisitionnées. Rappelons que la réquisition est à l'initiative du préfet et doit être nominative. « En pratique, elle est souvent remise en main propre au titulaire de l’officine par les forces de l'ordre, par courrier recommandé ou par mail avec accusé de réception. Elle peut également être transmise par courriel simple. Dans toutes ces hypothèses, il est conseillé aux pharmaciens d'effectuer leur garde », précise l’USPO.
Par ailleurs, tout pharmacien qui participe à l’une des deux actions (grève des gardes, fermeture le 18 septembre), doit porter à la connaissance du public soit le nom et l’adresse de l’officine de garde, soit ceux des autorités publiques habilitées à communiquer ces renseignements. « Dans l’hypothèse où vous ne connaîtriez pas avec certitude le nom de vos confrères réquisitionnés, vous pouvez indiquer par affichage extérieur le numéro 3237 ainsi que les coordonnées du commissariat de police ou de la gendarmerie », recommande la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
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