C’est devenu un rituel – un marronnier dans le jargon journalistique —. À l’approche des congés d’été et des départs en vacances, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) diffuse ses recommandations sur la prise de médicaments et le fonctionnement des dispositifs médicaux dans des conditions atmosphériques parfois extrêmes. Des mises en garde qui sont cependant loin d’être superflues.
Avec la multiplication des vagues de chaleur, il est essentiel de connaître les précautions à prendre en fonction des traitements suivis. « En effet, certains médicaments peuvent aggraver les effets de la chaleur sur votre organisme : accentuer une déshydratation, augmenter la température du corps, gêner le bon fonctionnement des reins… », rappelle l’ANSM. Quant à certains médicaments, leur efficacité sera réduite par la chaleur. De même, certains dispositifs médicaux, comme les bandelettes de glycémie par exemple. D’autres médicaments, dits photosensibilisants, seront eux responsables de réactions sur la peau lors de l’exposition au soleil, poursuit l’autorité sanitaire.
Sans compter qu’une conservation particulière doit être observée en cas de fortes chaleurs pour certains traitements. Ces avertissements, bien que réguliers chaque été, ne sont pour autant pas superflus et méritent d’être réitérés auprès des patients.
Outre ses mises en garde, l’ANSM publie également des points d’information sur l’utilisation des cosmétiques en été et les risques liés aux tatouages éphémères à base de henné fréquemment pratiqués pendant la période estivale.
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