La prise en charge du patient dans le post-confinement

« Décomprimez », tel est le mot d’ordre lancé par le groupement PharmaVie dans une opération visant à aider les patients à retrouver leur bien-être après huit semaines de confinement. Les équipes officinales sont ainsi invitées à proposer trois formules pour gommer les effets de plusieurs mois d’inactivité et d’anxiété. Une offre en micronutrition, une gamme de compléments alimentaires ou encore un programme de soins relaxants se proposent d’aider les patients à retrouver leur équilibre, tant au niveau physique que psychologique.

Afin de saisir pleinement dans ces deux dimensions les conséquences de la crise sanitaire sur la santé de leurs patients, les pharmaciens et leurs équipes sont également invités à se former pour appréhender cette situation inédite. L’organisme de formation Atoopharm a mis en place deux formations en e-learning (prise en charge OPCO EP et FIF-PL.). La première reviendra en 4 h 30 sur le contexte et les différentes conditions du confinement, parfois méconnus des officinaux qui ont vécu la crise dans l’urgence, au comptoir. Elle propose d’identifier et de comprendre les troubles générés par le confinement et donne les clés de communication pour aborder ces questions avec les clients, au besoin sous forme d’un entretien de bilan. La seconde formation développe en 7 heures les effets du confinement : compensation psychologique (addictions…), hygiène de vie (alimentation, sédentarité, troubles du sommeil…).

Ces problématiques que la crise a fait émerger réclament en effet une prise en charge spécifique à la situation de pandémie et des conseils adaptés. Il s’agira à la fois de renforcer les compétences des équipes dans ces différentes thématiques, mais aussi de détecter les besoins de vos patients dans le cadre d’une demande spontanée au comptoir ou lors d’un conseil associé à l’ordonnance. Par ailleurs, Atoopharm met des fiches à disposition des pharmaciens sur son site à l’onglet « Événements ». L’ensemble de ces outils a pour objectif de permettre aux équipes officinales d’offrir à leurs patients des moyens de résilience et de rebond, dans cette phase « post-confinement ».