− Les corticoïdes (glucocorticoïdes) agissent en modulant l’expression génique d’un certain nombre de protéines impliquées dans la réaction inflammatoire.− Les interférons exercent leurs effets biologiques en se liant à des récepteurs spécifiques à la surface des cellules humaines. Liaison qui déclenche une cascade d'événements intracellulaires menant à l'expression d'un grand nombre de produits et de marqueurs génétiques.− Le diméthyl fumarate réduit l’activation de certaines cellules immunitaires ainsi que la libération ultérieure de cytokines pro-inflammatoires et favorise la production de cytokines anti-inflammatoires.− Le fingolimod se fixe sur des récepteurs à la sphingosine1-phosphate présents sur les lymphocytes ce qui provoque leur séquestration dans les ganglions lymphatiques et une redistribution de ces cellules immunitaire (leur taux diminue très fortement dans le sang périphérique).− L’acétate de glatiramère, qui est un polypeptide synthétique composé de quatre acides aminés naturels, possède une réactivité croisée avec la protéine basique de la myéline, l’une des protéines majoritaires de la myéline ; ce qui, pense-t-on, induit une déviation des réponses auto-immunes spécifiques à la myéline.− Le tériflunomide est un immunomodulateur sélectif anti-inflammatoire inhibant réversiblement une enzyme mitochondriale, la dihydroorotate déhydrogénase nécessaire à la synthèse de novo de pyrimidine, ce qui induit un effet antiprolifératif.− Le natalizumab, un anticorps monoclonal, se comporte comme un immunosuppresseur sélectif, bloquant le passage des lymphocytes activés à travers la barrière hémato-encéphalique.− L’ocrélizumab est un anticorps monoclonal anti-CD20 qui réduit le nombre et l’activité des lymphocytes B exprimant ce déterminant.− La fampridine facilite la transmission de l’influx nerveux dans le but d’améliorer la marche.− Le baclofène, qui est un analogue structural du GABA (acide gamma-aminobutyrique) exerce un effet antispastique via un ralentissement de la transmission des réflexes mono et polysynaptiques par stimulation des récepteurs GABA B de la moelle épinière.− Le dantrolène sodique, quant à lui, induit une action antispastique en découplant l’excitation nerveuse et la contraction des muscles squelettiques, sans doute en interférant avec la libération de calcium au niveau du réticulum sarcoplasmique.
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Publié le 05/11/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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