L’efficacité des médicaments agissant via le système immunitaire s’explique par le fait que la sclérose en plaques est une maladie auto-immune ciblant, dans le cadre d’un processus inflammatoire, la myéline, une protéine indispensable à la bonne propagation de l’influx nerveux.Traitement des poussées
Les corticoïdes sont utilisés en cure courte pour réduire la durée des poussées.Traitements de fond
Ceux-ci (immunomodulateurs et immunosuppresseurs dans les formes très actives) ont pour objectif de réduire la fréquence des poussées et de freiner la progression du handicap.
Rappelons qu’il est difficile de prédire l’évolution de la sclérose en plaques et que l’on en distingue trois types de catégories :
− la forme « rémittente-récurrrente » (poussées successives séparées par des périodes de rémission ; 85 % des cas) ;
− la forme « progressive secondaire » (progression plus ou moins rapide entre les poussées ; survient dans la moitié des cas après 5 à 20 ans d’évolution de la forme précédente) ;
− et la forme « progressive primaire » (évolution d’emblée évolutive de façon lente et progressive, avec ou sans poussées surajoutées) s’observant en général chez des patients plus âgés.- Aubagio : formes rémittentes/récurrentes, en première intention.
- Avonex : formes rémittentes/récurrentes.
- Betaferon : formes rémittentes/récurrentes avec au moins deux poussées dans les deux dernières années, patients ayant présenté un seul événement démyélinisant accompagné d’un processus inflammatoire actif s’il est suffisamment sévère pour nécessiter un traitement par corticostéroïdes par voie intraveineuse, formes secondairement progressives.
- Copaxone : réduction de la fréquence des poussées chez les patients ambulatoires souffrant de formes rémittentes/récurrentes caractérisées par au moins deux poussées récurrentes de troubles neurologiques au cours des deux années précédentes.
- Elsep : formes agressives de types rémittentes/récurrentes ou de type secondairement progressive ; ce médicament n’est pas indiqué en première intention.
- Gilenya : forme très active de la maladie (forme rémittente/récurrente) malgré un traitement complet et bien conduit par au moins un traitement de fond.
- Kesimptan : formes actives récurrentes/récurrentes.
- Ocrévus : formes actives récurrentes, SEP primaires progressives.
- Rebif : formes rémittentes/récurrentes ou patients ayant eu une seule poussée mais considéré comme à risque élevé.
- Tecfidéra : formes rémittentes/récurrentes.
- Tysabri : formes très actives rémittentes/récurrentes, résistant à l’interféron bêta ou dans les cas sévères d’évolution rapide. Ce médicament est actuellement réservé à l’usage hospitalier.
- Liorésal et Dantrium sont utilisés dans les contractures spastiques de la SEP. Et Fampyra pour faciliter la marche.
Dans quelles situations cliniques ?
Publié le 05/11/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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