Un peu de physiopathologie

Publié le 27/09/2012
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Lombalgie aiguë.

La lombalgie commune aiguë est une douleur d’apparition brutale au niveau de la région lombaire. Elle survient généralement suite à un effort ou un mouvement inapproprié du dos (soulèvement de charge lourde). L’exposition du corps aux vibrations est également un facteur de risque.

Les mécanismes physiopathologiques sont complexes et impliquent différents éléments constituant la colonne vertébrale (disques, vertèbres, ligaments et muscles spinaux).

D’un point de vue clinique, la lombalgie se traduit par une douleur augmentée en position debout ou en position assise prolongée, par une incapacité à redresser le rachis (attitude antalgique) et par une limitation de la mobilité vertébrale. Ces symptômes s’accompagnent d’une contracture des muscles dorsaux. Le lumbago est une forme de lombalgie aiguë fréquemment observée.

Le diagnostic repose généralement sur l’interrogatoire du patient et l’examen clinique. Si des signes de gravité sont identifiés (perte de poids inexpliquée, âge supérieur à 50 ans…), des examens approfondis sont nécessaires (IRM ou scanner).

L’évolution est spontanément favorable dans la majorité des cas, en une à deux semaines généralement.

La lombalgie chronique.

Dans 10 % des cas, la lombalgie évolue vers une chronicité, conduisant à une altération de la qualité de vie. Les mécanismes favorisant le passage à la chronicité sont mal connus. Outre les lésions touchant les disques intervertébraux et les articulations interapophysaires postérieures, d’autres paramètres d’ordre psychologique, professionnel ou comportemental sont susceptibles d’intervenir.

L’examen clinique est complété par une radiographie du rachis lombaire, pouvant mettre en évidence une dégénérescence discale.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2947