Quelques cas particuliers

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Publié le 06/12/2018
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Grossesse et allaitement :

La ribavirine étant tératogène à très faible dose est formellement contre-indiquée au cours de la grossesse. Son administration à une femme en période d’activité génitale exige le recours à une « contraception efficace », autrement dit à l’association de deux méthodes contraceptives (risque de baisse d’efficacité des contraceptifs hormonaux), poursuivies 4 mois après l’arrêt du traitement pour la femme et 7 mois pour l’homme.

Les antiprotéases ne semblent pas exposer à des effets délétères ; néanmoins, par prudence, elles sont contre-indiquées au cours de la grossesse ; lors de la délivrance, il est donc recommandé de vérifier que les femmes en âge de procréer bénéficient d’une contraception.

La plupart des antirétroviraux contre-indiquent l’allaitement.

Insuffisance rénale ou hépatique :

Une adaptation posologique peut être nécessaire en cas d’insuffisance rénale (non nécessaire pour les antiprotéases en cas d’insuffisance rénale légère ou modérée).

Un ajustement posologique n’est généralement pas nécessaire avec les antiprotéases en cas d’insuffisance hépatique (à vérifier au cas par cas).

Personnes âgées :

En fonction des produits, prudence chez les sujets âgés (selon les produits ; les antiprotéases étant bien tolérées chez les personnes âgées), en raison de la diminution de leurs fonctions hépatique, rénale et/ou cardiaque.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3479