Estelle Méjean, titulaire de la pharmacie de Tresques (Gard), a été retrouvée mortellement poignardée dans le jardin de sa propriété, sur la commune voisine. C’est son époux, adjoint à l’officine, qui a découvert son corps.
La pharmacie de Tresques, dans le Gard, est sous le choc. Et le village plongé dans le deuil. Jeudi 12 septembre, sa titulaire, Estelle Méjean, une femme particulièrement appréciée, a été retrouvée morte chez elle, dans la commune voisine de Connaux. Son mari a découvert son corps dans le jardin de leur mas familial, au milieu des vignes, entre Uzès et Bagnols-sur-Cèze. Pharmacien adjoint de l’officine et sapeur-pompier volontaire, il a immédiatement appelé les secours.
Selon le parquet de Nîmes qui a ouvert une enquête pour homicide volontaire, le corps d’Estelle Méjean présentait plusieurs blessures à l’arme blanche, « des traces de sang et de violences ». Placé dans un premier temps en garde à vue, l’époux a été libéré samedi 19 septembre, après vérification de son témoignage par les inspecteurs. Il était absent du domicile au moment des faits.
La victime, âgée de 49 ans, mère de quatre enfants, était titulaire de la pharmacie de Tresques depuis 2003, très bien implantée dans la commune. Son époux, Jérôme, était pharmacien adjoint à temps partiel, depuis 2016, à ses côtés. Il a auparavant été intérimaire dans d’autres officines de la région de Nîmes. La famille, sous le choc de ce drame, n’a pas souhaité s’exprimer publiquement.
« C'est une catastrophe humaine pour son époux, sa famille et ses amis. Mais aussi pour tous les habitants de Tresques qui l'appréciaient beaucoup », a témoigné Alexandre Pissas, maire (PS) de Tresques, chirurgien de profession. Dans les médias locaux, les hommages des habitants affluent pour dresser le portrait d’une femme « d'une gentillesse absolue, très discrète et arrangeante, douce, adorable, posée, gentille, serviable ».
« Les circonstances des faits, possiblement criminels, restent floues en l’état », a précisé la Procureure de la République de Nîmes. L’enquête se poursuit. Aucune piste n’est écartée.
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