PARMI les travailleurs indépendants, les pharmaciens titulaires sont, avec les juristes et les experts-comptables, les professionnels qui ont vu leur revenu le plus régresser entre 2011 et 2012. Les statistiques publiées par l’INSEE font état d’une baisse de 5,1 %, soit un revenu mensuel moyen de 7 590 euros. Cependant, alors que le revenu moyen des indépendants (hors auto entrepreneurs) ne subit qu’une baisse de 1,8 %, à 3 110 euros, les pharmaciens titulaires continuer de se classer parmi les trois catégories les mieux rémunérées, juste derrière les professions juridiques et comptables (8 520 euros) et les médecins et dentistes (8 090 euros).
De nombreuses disparités de revenu persistent au sein de la profession. Le revenu plancher des 25 % de titulaires les mieux payés est trois fois supérieur au revenu plafond des 25 % les moins rémunérés. Ce constat n’étonne pas Philippe Besset, vice-président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui déplore par ailleurs la perte de revenus de la profession : « Cette baisse est continue depuis 2012, à l’exception de l’année 2013 pendant laquelle la profession a été épargnée grâce aux effets de la convention qui ont permis de stabiliser la baisse. En 2014 et 2015, nous avons subi des PLFSS parmi les plus lourds de la décennie. L’année dernière, cette pression sur nos revenus n’a pu être compensée en raison du retard pris sur l’introduction de l’honoraire. Et cette année, la nouvelle rémunération ne pourra pas pallier la baisse très importante des prix. »
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