La Haute Autorité de santé (HAS) a publié de nouvelles recommandations au sujet de Ronapreve (casirivimab/imdevimab), indiqué en traitement préventif du Covid-19 pour certains patients immunodéprimés âgés de plus de 12 ans et à très haut risque de faire une forme sévère de la maladie. Si la HAS délivre de nouveau une autorisation d'accès précoce au Ronapreve, elle restreint désormais son utilisation aux patients qui ne peuvent se voir prescrire les autres traitements actuellement recommandés, à savoir Xevudy, Evusheld et Paxlovid. Si des patients sont dans ce cas, il faudra de plus prouver, par criblage, qu'ils sont « infectés par une souche SARS-CoV-2 sensible au Ronapreve, autre que le variant Omicron ».
La HAS a également recommandé de « reporter la vaccination avec le vaccin Janssen », sauf pour les personnes à risque de forme sévère de la maladie qui présentent une contre-indication à l'administration d'un vaccin à ARNm. En cause : les résultats préliminaires d'une étude suggérant une légère augmentation du risque d'infarctus du myocarde dans les deux semaines suivant la vaccination avec Janssen chez les adultes de moins de 75 ans.
Enfin, la HAS déconseille toujours l'utilisation des tests antigéniques rapides de détection du SARS-CoV-2 sur prélèvement salivaire dont les performances demeurent « insuffisantes ».
A la Une
Venlafaxine, quétiapine : prévoir un été sous tension
Nouvelle mission
Dépister l’hypertension à l’officine, c’est déjà une réalité en PACA
Risque d'overdose mortelle
Neuf benzodiazépines de synthèse sur la liste des stupéfiants
Mobilisation de la profession
Baisse du plafond des remises génériques : les pharmaciens s’apprêtent à frapper plus fort