Pour permettre au réseau officinal d’évoluer, sans toucher au monopole, au capital et aux règles d’installation, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) propose :
- de renforcer les capacités de négociation et d’achats des officines, notamment en autorisant la rétrocession entre pharmacies ;
- de permettre à des pharmacies d’indemniser un proche confrère pour fermeture en qualifiant cet investissement en charges et non en rachat d’actif ;
- de mettre en œuvre un dispositif de pharmacies « mères » et de pharmacies « filles » pour assurer le maintien des officines en milieu rural ;
- de développer la télémédecine pour le suivi des patients chroniques et l’accompagnement des sorties de l’hôpital ;
- de développer la médication officinale dans le cadre d’un parcours de soins et non de consommation, avec une prise en charge par les mutuelles et une inscription des médicaments conseils délivrés dans le dossier pharmaceutique (DP). Pour l’USPO, les produits ayant obtenu une AMM (autorisation de mise sur le marché) sont des médicaments et doivent par conséquent rester dans le monopole officinal. « Le concept de produit frontière n’a pas de sens, affirme son président, Gilles Bonnefond. La frontière, ce doit être l’AMM. »
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