Les pharmaciens ont à cœur de maintenir la continuité des soins, malgré la baisse de leur activité. Une baisse observée par huit titulaires sur dix selon un sondage réalisé par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). En moyenne, la chute du chiffre d’affaires est évaluée à 25 % par le syndicat. Moins de la moitié des officinaux ont réduit leur amplitude horaire et quand ils le font, c’est pour avancer d’une demi-heure ou d’une heure la fermeture du soir. Aucune pharmacie ne déclare de droit de retrait et la majorité n’a pas reçu d’arrêt de travail de leurs salariés, toujours selon la FSPF. Dans plus de la moitié des cas signalés, les arrêts maladie déclarés concernaient des collaborateurs contaminés, dans 43 % la protection de personnes fragiles et dans 38 % la garde d’enfants.
Seulement 43,4 % des pharmaciens envisagent de recourir à l’activité partielle. Si la baisse d’activité se confirme en avril et en mai, « de nombreux confrères auront des difficultés pour payer leurs charges et assurer leurs missions dans le cadre de cette crise sanitaire » redoute la FSPF qui sera attentive à ce que la compensation promise par le gouvernement à l’intention des professionnels de santé libéraux soit la plus élevée possible.
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