Philippe Gaertner dit entendre les efforts fait sur le salaire minimum, tout en espérant que « la parole dite soit bien celle qui sera tenue », c'est-à-dire que les mesures annoncées par le président Macron n'aient pas d'impact sur les entreprises. Car les officines traversent actuellement une période économique difficile. Quant à l'appel à verser une prime, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) estime que chacun devra regarder s'il a la possibilité de le faire ou non, soulignant qu'un certain nombre d'officines ont elles-mêmes été victimes de dégradations, de pertes ou d'une diminution d'activité liée aux blocages. Pour lui, « l'essentiel est que le pays reparte ».
Gilles Bonnefond considère quant à lui que les mesures concernant les heures supplémentaires vont permettre aux titulaires de bénéficier « d'une certaine souplesse, avec un gain pour les entreprises, mais aussi pour les salariés ». Mais le président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) veut rester vigilant car lorsque l'on génère des dépenses non programmées ou une diminution des recettes, comme avec la suppression de la hausse de la CSG pour les retraités, il y a un risque que le gouvernement cherche à faire des économies ailleurs. « Je n'aimerais pas qu'il y ait un PLFSS rectificatif et que le médicament soit encore mis à contribution », prévient-il.
En réaction au PLFSS
Les entreprises du médicament alertent sur le risque du référencement sélectif
Rappel de lots
Hydrea : un risque de sous-dosage pour les patients qui ouvrent la gélule
A la Une
Médicaments et pesticides : tout le littoral français est contaminé
Médicament
Tensions sur la rispéridone injectable : comment le pharmacien doit-il s’adapter ?