Alors que vient d’être adopté, au sein de la loi Macron, un amendement qui modifie substantiellement la loi Evin en autorisant l’information sur les boissons alcoolisées, les acteurs de la lutte contre les addictions interpellent le gouvernement. Selon ces structures, parmi lesquelles des associations et des sociétés savantes, des mutuelles, la Société française de santé publique (SFSP) et l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), « cette ouverture permise à la publicité aura un impact à la hausse sur la consommation, notamment auprès des jeunes ».
S’en référant à une étude récente publiée par l’Institut de veille sanitaire (InVS) sur les conséquences de l’addiction à l’alcool et les coûts de santé publique en résultant, ces professionnels demandent à la ministre de la Santé de mettre en place un « Plan national alcool ». Cette mobilisation est nécessaire « pour réduire les dommages sanitaires et sociaux dus à la consommation d’alcool, deuxième cause de mortalité prématurée et évitable », rappelle l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA).
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