« Oui, le pharmacien est un acteur de la prise en charge des soins non programmés », défend l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) et l’association Soins coordonnés* dans une tribune commune.
L’ANEPF et Soins coordonnés rappellent qu’aujourd’hui « environ 12 millions de Français ont des difficultés d’accès aux soins » et que, dans ce contexte, « l’ensemble de notre système de santé doit être repensé pour optimiser le parcours de soins ». Notamment en améliorant l’organisation des soins non programmés, qui sont définis comme « des besoins dont la réponse doit être apportée dans un délai court. Considérés comme des urgences non vitales, ils peuvent induire des actes techniques, et nécessitent surtout une disponibilité sans rendez-vous des professionnels de santé mobilisés ».
Or le pharmacien d’officine, en collaboration avec les autres professionnels de santé, est un acteur essentiel dans la prise en charge de ces soins non programmés. Notamment, de par « sa proximité et sa disponibilité ». De plus, il y a aujourd’hui une reconnaissance croissante du rôle du pharmacien dans la prise en charge des soins non programmés, avec les nouvelles missions qui ne cessent de s’étendre (pharmacien correspondant, dispensation de médicament à prescription obligatoire dans le cadre de protocoles, TROD angine remboursé, substitution en cas de rupture d’un médicament d’intérêt thérapeutique majeur, télémédecine…)
Pour les étudiants de pharmacie, il est essentiel que les professionnels se saisissent de ces opportunités. Ainsi, « les Français pourront bénéficier de la meilleure prise en charge qui soit et notre système de santé pourra exceller dans la performance et l’efficience ».
*Soins coordonnés est une association de professionnels de santé dont l’objectif est de contribuer à une organisation des soins primaires en ville plus efficiente. Soins coordonnés accompagne également la structuration d’équipes pluriprofessionnelles.
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