Grossesse et allaitementLes AINS ne doivent pas être utilisés chez la femme enceinte à partir du 6e mois de la grossesse (et pour certains AINS pendant toute la grossesse).La prudence est conseillée en ce qui concerne les triptans ; néanmoins, selon Le CRAT (Centre de référence sur les agents tératogènes) les données sont rassurantes, surtout pour le sumatriptan.Les dérivés ergotés sont contre-indiqués tout au long de la grossesse.Insuffisance rénale ou hépatiqueUne adaptation posologique est souvent nécessaire en cas d’insuffisance rénale.Prudence en cas d’insuffisance hépatique modérée à sévère.Personnes âgéesUne prudence posologique doit être de mise.Contre-indications (en dehors de la grossesse et de l’allaitement)- AINS : ne doivent pas être utilisés en cas d’antécédent d’allergie ou d’asthme provoqué par la prise de médicaments de la même famille ou de la famille de l’aspirine, d’antécédent de saignement ou de perforation digestifs lié à la prise d’AINS, d’ulcère de l’estomac ou du duodénum, de maladie grave du foie, d’insuffisance cardiaque ou d’insuffisance rénale grave.- Amitriptyline : glaucome, adénome prostatique.- Bêta-bloquants : asthme, insuffisance cardiaque, bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire, syndrome de Raynaud ; risque d’aggravation des migraines avec aura.- Flunarizine : syndrome dépressif, syndrome extrapyramidal.- Paracétamol : maladies graves du foie. Toxicité majorée par la dénutrition, la déshydratation, la dépendance à l’alcool, les hépatites virales.- Pizotifène : glaucome, troubles urétro-prostatiques.- Triptans : antécédents d’infarctus du myocarde, vasospasme coronarien, pathologie vasculaire périphérique ou d’accident vasculaire cérébral, insuffisance hépatique sévère, hypertension artérielle modérée ou sévère, hypertension artérielle non contrôlée, association avec les IMAO, allergie croisée aux sulfamides (sauf pour le rizatriptan et le zolmitriptan).Effets indésirables (liste non exhaustive)- Amitriptyline : sécheresse de la bouche, somnolence, prise de poids.- Anti-inflammatoires non stéroïdiens : vertiges, nausées, douleurs ou brûlures d’estomac, ulcère ou hémorragie du tube digestif, réactions allergiques (éruption cutanée, asthme), insuffisance rénale dans certaines circonstances rares. Attention : les AINS peuvent déséquilibrer une hypertension artérielle et entraîner une diminution de la perfusion rénale pouvant se traduire par une insuffisance rénale aiguë fonctionnelle chez des patients à risque (sujets âgés, insuffisants rénaux, déshydratation/hypovolémie).- Aspirine : troubles digestifs, hémorragies digestives, accident de sensibilisation, syndrome Reye.- Bêta-bloquants : asthénie, mauvaise tolérance à l’effort, hypotension orthostatique ; rarement, insomnie, cauchemars, impuissance, dépression.- Ergotamine : rhinite, rhinorrhée, nausées, vomissements, dysgueusie, rarement ergotisme (spasmes douloureux, diarrhées, céphalées, convulsions. Habituellement, les effets gastro-intestinaux précèdent les effets nerveux).- Flunarizine : somnolence, prise de poids ; rarement, dépression, syndrome extrapyramidal.- Métoclopramide : troubles neuropsychiques, dyskinésies tardives, syndromes extrapyramidaux, troubles endocriniens.- Oxétorone : somnolence, augmentation de l’appétit ; rarement, diarrhées sévères.- Paracétamol : risque d’hépatotoxicité.- Pizotifène : sédation, prise de poids ; rarement, troubles digestifs, vertiges, douleurs musculaires, asthénie.- Topiramate : paresthésies, troubles cognitifs, irritabilité, dépression.- Triptans : bouffées vasomotrices, vertiges, sensation de faiblesse, asthénie, somnolence, nausées/vomissements, hypertension artérielle, sensation de fourmillements, de chaleur, de pression ou d’oppression thoracique.Les interactions médicamenteuses- AINS : par principe, attention en cas de prise concomitante d’une antivitamine K, d’un, diurétique, d’un IEC, d’un ARA2 ou d’un sel de lithium.- Bêta-bloquants : chez le diabétique traité, risque de masquage de certains symptômes de l’hypoglycémie.- Flunarizine : majoration des effets indésirables atropiniques en cas d’association à un autre médicament présentant une activité anticholinergique.- Triptans : certaines associations sont contre-indiquées, parfois propres à une molécule. Avec les alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs, risque d’hypertension artérielle et de vasoconstriction coronaire. Il est impératif de respecter un délai de 6 à 24 heures, selon le triptan, entre la prise de celui-ci et celle de l'alcaloïde ergoté. Un risque théorique de syndrome sérotoninergique en cas d’association avec un inhibiteur de la recapture de la sérotonine existe, mais n’en fait pas une contre-indication formelle. La prise concomitante d’un inhibiteur de la sérotonine expose à un risque de syndrome sérotoninergique qui doit être pris en compte.
Quelques cas particuliers
Publié le 04/02/2022
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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