Les nouveaux antiviraux directs anti-VHC

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Publié le 08/12/2016
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Inhibiteurs de la polymérase NS5B (« buvir ») : sofosbuvir, dasabuvir.

Inhibiteurs de la protéase NS3/4A (« prévir ») : siméprévir, paritaprévir, asunaprévir, grazoprévir.

Inhibiteurs du complexe de réplication NS5A (« asvir ») : daclatasvir, lédipasvirIl n’y a pas de résistances croisées entre ces différentes classes.    

Dans quelles situations cliniques ?

Le nombre de virus concernés par la chimiothérapie antivirale reste limité. Certains virus peuvent être traités par des molécules différentes, appartenant à des classes identiques ou distinctes.

Les antirétroviraux et les anti VHB sont utilisés pour diminuer le plus possible la charge virale (l’indication du traitement dépend essentiellement de l’activité de la maladie et de son évolutivité attestée par l’intensité de la fibrose hépatique), ainsi qu’en ce qui concerne l’infection par le VIH, tandis que pour le VHC l’objectif thérapeutique est l’éradication.

L’aciclovir et ses dérivés sont utilisés dans l’herpès labial, la prévention et le traitement des infections à virus herpès (herpès génital) et varicelle zona (notamment dans la douleur du zona ophtalmique).

Les inhibiteurs de la neuraminidase sont indiqués dans la prévention (prophylaxie post-exposition) et le traitement de la grippe.

À savoir : conséquence directe de la variabilité génétique des virus (surtout ceux à ARN) et de la spécificité des antiviraux, la résistance secondaire (« échappement viral ») à un antiviral résulte de la sélection de virus mutants présentant des modifications des protéines virales cibles. L’échec thérapeutique peut aussi résulter de propriétés pharmacologiques défavorables de l’antiviral, notamment une faible biodisponibilité orale ou une courte demi-vie (administration avec d’autres composés, type « boosters », ou promédicaments).

Posologies recommandées chez l’adulte et plans de prise


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3310