Contrairement à ce que prévoyait le décret du 7 janvier, les pharmaciens d’officine ne figurent plus au rang des fournisseurs de vaccins des centres de vaccinations Covid dont plus de 800 ont été ouverts aujourd’hui.
Un décret du 15 janvier paru au « Journal officiel » du 17 janvier ne mentionne plus les pharmaciens d’officine parmi les professionnels pouvant approvisionner les centres de vaccination déployés sur l’ensemble du territoire ainsi que les équipes mobiles. Cette fonction est désormais réservée aux dépositaires, aux grossistes répartiteurs et, par dérogation, aux pharmaciens à usage intérieur (PUI).
Ce nouveau texte provoque un ouf de soulagement dans les rangs de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO). Son président, Gilles Bonnefond, défenseur de la vaccination Covid à l'officine, s’était en effet prononcé très tôt contre un rôle des pharmaciens dans ces centres. Un rôle réduit, selon lui, à une fonction de logisticien. Le président a appuyé sa position sur l’impossibilité pour les officinaux de se porter responsables d’une chaîne d’approvisionnement, de la gestion de stocks et de conditions de conservation du vaccin qu’ils ne pouvaient, par essence, maîtriser totalement.
« Il ne faut en aucun cas engager son diplôme dans ces centres et dans le remplissage d’un frigo qui n’est pas le sien », schématise-t-il, ajoutant que l’officinal ne serait pas couvert par son assureur dans ces situations. Tout au plus, toujours selon l’USPO, l’officinal peut être impliqué dans l’organisation de ces centres en tant qu’animateur d’une CPTS.
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