LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Qu’est-ce qui a présidé à la réalisation du document « Recommandations de la section D pour le pharmacien adjoint d’officine » ?
JÉRÔME PARÉSYS-BARBIER.- Comme vous le savez, il s’agit d’un travail collectif réalisé par l’ensemble des élus de la section D. Il a été pensé dans l’intérêt des confrères et conformément aux missions de l’Ordre.
Parmi ces recommandations, l’une concerne plus particulièrement l’entrée des adjoints au capital des officines. Pourquoi est-ce, selon vous, une disposition importante pour les adjoints ?
Je suis convaincu que l’avenir des adjoints passe par celui des officines. Et selon moi, l’entrée dans le capital ne peut que les renforcer.
Les dispositions prévues dans le projet de loi de modernisation de la santé porté par Marisol Touraine répondent-elles à cette ambition ?
On peut toujours espérer mieux, mais c’est un début… En tout cas, il faut en convaincre la profession.
Quelles suites comptez-vous donner à ces recommandations ? Comment allez-vous vérifier qu’elles seront suivies et utiles aux confrères ?
Nous allons mettre en place l’ensemble des recommandations qui dépendent directement de notre section. D’autres sont déjà en vigueur. Quant à en vérifier leur application, je pense qu’il faut avant tout y croire pour les appliquer. Quoi qu’il en soit, nous avons prévu de retourner sur le terrain en région pour les expliquer. Les autres recommandations, de portée plus générale, supposent que nous prenions contact avec les interlocuteurs concernés, c’est ce que nous allons faire sans tarder.
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