Quelques définitions

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Publié le 01/10/2015
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Les souches homéopathiques désignent la matière première utilisée à la base du médicament homéopathique (toujours exprimée en latin).
Elles proviennent des règnes végétal (plante entière, fleur, racine, rhizome, baie, fruit, tige, écorce… : par exemple Aconit, arnica, belladone, thuya…), minéral (sels de mer comme Natrum muriaticum, métaux, substances chimiques) et animal (animaux entiers ou parties d’organes, ou sécrétions : par exemple Apis mellifica, Lachesis mutus…).

Le terrain définit l’ensemble de facteurs favorisant une maladie, il se divise en 3 parties :

- La diathèse (ou mode réactionnel) : c’est la prédisposition à réagir à la maladie, engendrant des symptômes spécifiques de réaction de l’individu face aux agressions. On distingue la psore, la sycose, le luétisme ou le tuberculinisme.

- La constitution : c’est la typologie morphologique de l’individu : les malades d’une certaine morphologie présenteraient certaines affections plus que d’autres. Influencée par des facteurs héréditaires, elle est fixée à la naissance ou à l’étape de développement statural complet. On retrouve des constitutions carboniques (sujets brévilignes, courts, trapus), phosphoriques (sujets longilignes, grands, maigres), fluorique (sujets de taille variable avec des asymétries), sulfurique (sujets normolignes) ou mixte ;

- Le tempérament : il prend en compte la structure physiologique et psychologique. Il est variable selon les âges de la vie.

- La pathogénésie représente l’ensemble des symptômes provoqués par une substance chez un individu sain.

 


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3204