Dans un courrier de huit pages daté du 21 octobre, l’ANSM a expliqué de manière argumentée les raisons de son refus de créer une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) pour l’HCQ. Cette demande du Pr Didier Raoult, en date du 3 août dernier, visait à permettre une utilisation élargie de la molécule chez les patients atteints de Covid-19. Mais au vu des données d’efficacité et de sécurité disponibles à ce jour, ne permettant pas de présager d’un bénéfice tandis que des risques, notamment cardiovasculaires, sont bien identifiés, l’ANSM indique ne pas pouvoir répondre favorablement à cette demande.
L’agence profite de cet échange pour rappeler les indications et dosages dans lesquels l’HCQ est aujourd’hui autorisée en France, les règles de prescription hors AMM, les aspects réglementaires d’une RTU et l’état des connaissances scientifiques quant à l’utilisation de l’HCQ dans le Covid-19. Elle termine sa missive en précisant que sa « position pourra être révisée à tout moment » si des études cliniques modifiaient le constat scientifique actuel, et que « cette décision peut faire l’objet d’un recours en annulation devant le Conseil d’État dans un délai de deux mois à compter de sa réception ».
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