Depuis le 3 janvier, les médecins spécialisés en biologie de la reproduction et en andrologie peuvent initier un traitement à base de testostérone. Une primoprescription réservée auparavant aux endocrinologues, urologues et gynécologues.
Jusqu’alors la prescription initiale des médicaments à base de testostérone ne pouvait être réalisée que par les spécialistes en endocrinologie, en urologie et en gynécologie, avec un renouvellement possible par tout médecin. Depuis le 3 janvier, leur prescription initiale a été élargie aux spécialistes en médecine et biologie de la reproduction et en andrologie. Quant au renouvellement, il reste ouvert à tout médecin.
« L’ouverture de la primoprescription de testostérone aux médecins bénéficiant d’une qualification en andrologie permettra aux patients qui souffrent d’hypogonadisme masculin lié à un déficit en testostérone de bénéficier d’un traitement à base de testostérone lorsqu’ils sont suivis par ces spécialistes », justifie l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM). Cette mesure répond à l’évolution des parcours de soins et simplifie la prise en charge des patients qui ont besoin de ces traitements.
Les médicaments à base de testostérone sont utilisés chez les hommes pour compenser un déficit hormonal en testostérone et traiter divers problèmes de santé dus à ce déficit (hypogonadisme masculin) lorsque celui-ci a été confirmé cliniquement et biologiquement.
Les spécialités concernées sont Androgel 16,2 mg/g gel, Androgel 50 mg gel transdermique en sachet-dose, Androtardyl 250 mg/1 ml solution injectable intramusculaire, Fortigel 2 % gel et Nebido 1 000 mg/4 ml solution injectable.
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