Vendre le médicament à l’unité pour renflouer les comptes de la Sécurité sociale ! Voilà la dernière trouvaille du gouvernement. Cette idée éculée, souvent évoquée par le passé, mais jamais mise en application, ressort à l’occasion de la présentation du budget de la Sécu pour 2014. C’est le type même de la fausse bonne idée. Derrière une apparence de bon sens paysan - éviter le gâchis des « cachets » non consommés - se cache une évidente perversité. Une telle mesure serait non seulement inutile, mais surtout dangereuse si elle allait jusqu’au déconditionnement des blisters. Toute manipulation de ce type est une source d’erreur, alors que les efforts actuels tendent à assurer une traçabilité totale. À croire que la récente affaire du furosémide, liée à un problème de déconditionnement intempestif, a déjà été oubliée, et que les leçons de ce cafouillage n’ont pas été tirées. Difficile de ne pas voir derrière cette annonce une opération de communication démagogique, alors que, pour des économies de bouts de chandelles, on risque de bouleverser un système qui fonctionne bien. Il faut le répéter : le gaspillage des médicaments n’est pas un problème de conditionnement, mais de non-observance.
EDITORIAL
Une fausse bonne idée
Publié le 30/09/2013
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JACQUES GRAVIER
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3033
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