Les Laboratoires Boiron indiquent avoir reçu le premier avis de la Haute Autorité de santé (HAS) jeudi dernier en fin de journée et confirment qu'il contient une recommandation « défavorable » au maintien du remboursement de l'homéopathie.
Dans un communiqué diffusé vendredi en fin d'après-midi, Boiron précise avoir reçu l'avis de la Haute Autorité de santé (HAS) « censé être confidentiel » jeudi en fin de journée, soit « bien après sa fuite dans un média », ce qui « cause un réel préjudice aux salariés, clients et actionnaires du groupe ». Le laboratoire confirme que la recommandation de la HAS est « défavorable au maintien de la prise en charge par l’assurance-maladie des médicaments homéopathiques ».
Pour Boiron, le déremboursement serait préjudiciable « pour les patients, pour les finances publiques et pour l'économie française ». Il rappelle en effet que 60 % de son chiffre d'affaires repose sur le marché français et que le déremboursement « menacerait un millier d'emplois ». C'est pourquoi il compte transmettre des commentaires écrits ou demander une audition de la HAS afin de présenter ses arguments « quant au bien-fondé de la prise en charge des médicaments homéopathiques ». La HAS rendra un avis définitif prévu courant juin à la ministre de la Santé. Agnès Buzyn a déjà indiqué qu'elle suivrait les recommandations de l'instance.
La cotation des actions des laboratoires Boiron, suspendue jeudi dernier en raison de la diffusion par un média d’une information confidentielle, a repris ce matin à l’ouverture de la Bourse. Le titre a dévissé de plus de 13 % à 37,50 euros (versus 43,25 euros lors de sa suspension jeudi) pour sa reprise de cotation. Il a repris quelques couleurs dans la matinée, le titre oscillant entre 41 et 42 euros.
Produits vendus en pharmacie
Antipoux : seulement 27 % des produits réellement efficaces
Arboviroses
Un cas autochtone de chikungunya détecté dans la région Grand Est
Rupture de stock
Une solution de remplacement pour Bi Tildiem LP 120 mg
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi