L’équipe officinale doit être formée à la prise en charge des urgences simples et sévères. Cette formation doit être régulièrement actualisée. Au sein de chaque officine, il est recommandé de définir (avec l’aide du service des médecins urgentistes ou des pompiers par exemple) des protocoles de soins communs et validés. Ces protocoles doivent être connus par chaque membre de l’équipe. La traçabilité des soins doit être respectée. « Toute intervention du pharmacien doit conduire à l’enregistrement et à l’archivage des détails de son action : nom de la victime, orientation éventuelle vers un professionnel de santé, nature de l’intervention, gestes effectués, médicaments utilisés ou administrés, déclaration du statut vaccinal, etc... Pour ce faire, un recueil écrit spécifique doit être disponible en permanence », précise l’Ordre des pharmaciens dans ses recommandations pour l’accueil pharmaceutique des patients sans ordonnance.
En pratique, il est nécessaire d’avoir des gants facilement accessibles (sous les comptoirs par exemple) afin de prendre rapidement en charge une plaie tout en limitant le risque de contamination par le sang. La trousse d’urgence doit être régulièrement contrôlée et actualisée. Le local dédié aux soins d’urgence doit toujours être propre. Les numéros des services d’urgence doivent être affichés (15, 18 et 112). Le pharmacien peut également participer à la prévention des accidents ménagers, notamment auprès des personnes âgées. Des documents d’animation sont proposés par l’INPES.
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