Quels examens et dans quel cas ?

Publié le 04/06/2012
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- Une auto-détection par le sujet lui-même est importante en inspectant soigneusement la totalité de la peau, deux ou trois fois par an, et en faisant appel, si besoin, à un proche de son entourage.

- La règle abécédaire ABCDE regroupe un ensemble de critères qui permettent de dépister un mélanome : A asymétrie des lésions, B bords irréguliers, C couleur hétérogène (taches grises, rouges, bleues), D diamètre supérieur à 6 mm, E évolution récente et brutale. Tout changement dans la taille ou la couleur, ou l’apparition d’un grain de beauté doit conduire à consulter un dermatologue.

- D’autres éléments doivent être pris en compte comme la présence d’un « vilain petit canard », c’est-à-dire une lésion qui ne ressemble pas aux autres, ou encore l’apparition d’un signe fonctionnel aussi banal qu’un prurit.

- Attention, il existe des formes très trompeuses d’où l’intérêt d’une analyse systématique quand le diagnostic n’est pas d’emblée évident. L’intérêt de la dermoscopie commence à s’affirmer dans ces cas mais cette technique reste spécialisée.

- En présence d’une lésion suspecte, le dermatologue réalise une biopsie et l’adresse pour un examen anatomo-pathologique. L’histologie s’intéresse au type de cellules cancéreuses, à la population de cellules en mitose, à l’épaisseur tumorale et au stade d’extension des lésions. Une fois le diagnostic confirmé, le médecin déterminera son stade pour évaluer un plan de traitement.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2927