Examen médical

Publié le 01/09/2014
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Le spécialiste, lors de la première consultation, évalue l’authenticité de la demande du patient : perdre du poids ne résout pas une détresse sociale ou psychologique et nombre de patients obèses idéalisent leurs attentes. Il envisage ainsi le problème sous plusieurs angles :

- anamnèse pondérale : étude de la courbe de poids, de l’IMC, évaluation des antécédents familiaux d’obésité ;

- analyse des habitudes alimentaires (rythme de consommation, volume des achats, préparation et assaisonnement des plats, densité calorique des aliments, appréciation des prises extra-prandiales) ;

- bilan général (recherche des complications cardiovasculaires, respiratoires, rhumatologiques, métaboliques, cancéreuses, rénales, etc.) et bilan biologique ;

- évaluation de la dépense énergétique en intégrant poids, âge, sexe (elle est calculée sur 24 heures en multipliant la dépense énergétique de repos par un facteur dépendant de l’activité physique et du sexe) ;

- évaluation du retentissement psychologique et social de l’obésité.

L’investigation clinique reste délicate chez un patient obèse car il est difficile de :

- peser de façon précise un patient souffrant d’une obésité extrême ;

- prendre la tension artérielle sur un bras trop enveloppé de tissu graisseux ;

- réaliser des examens isotopiques ou ultrasonographiques fiables (les appareils d’imagerie par scanner ou résonance magnétique ne sont pas conçus pour l’examen de patients de corpulence trop élevée).


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3110