Dans quelles situations cliniques ?

Publié le 06/02/2014
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La thrombose veineuse représente le grand domaine d’emploi des anticoagulants.

Ces médicaments sont utilisés, en première intention ou en relais de l’héparinothérapie ou des antivitamines K, en prévention et/ou en traitement des thromboses veineuses, de l’embolie pulmonaire, quelle qu’en soit la cause, notamment en rapport avec une fibrillation auriculaire/ atriale, dans la chirurgie orthopédique, dans le post-infarctus, dans les valvulopathies…

Un point important : l’intérêt de la poursuite de ces produits doit être régulièrement réévalué.

- Apixaban : prévention des événements thrombo-emboliques veineux dans la chirurgie programmée pour prothèse totale de hanche ou de genou, de l’accident vasculaire cérébral et de l’embolie systémique chez des patients adultes présentant une fibrillation atriale non valvulaires associée à certains facteurs de risque (antécédents d’accident vasculaire cérébral, d’accident ischémique transitoire ou d’embolie systémique, fraction d’éjection ventriculaire gauche inférieure à 40 %, insuffisance cardiaque symptomatique de classe NYHA supérieure ou égale à 2, âge supérieur ou égale à 75 ans ou plus de 65 ans associé à un diabète, une coronaropathie ou une hypertension artérielle).

- Dabigatran et rivaroxaban : prévention primaire des événements thrombo-emboliques veineux chez l’adulte ayant bénéficié d’une chirurgie programmée pour prothèse totale de hanche ou de genou, prévention de l’accident vasculaire cérébral et de l’embolie systémique chez des patients adultes présentant une fibrillation atriale non valvulaires associée à certains facteurs de risque (les mêmes qu’en ce qui concerne l’apixaban), traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et prévention des récidives sous forme de TVP et d’embolie pulmonaire suite à une TVP aiguë chez l’adulte.

Le rivaroxaban est également indiqué (en association avec un, voire deux, antiplaquettaire : aspirine et/ou clopidogrel et/ou ticlopidine) dans la prévention des événements athéro-thrombotiques dans les suites d’un syndrome coronaire aigu (infarctus du myocarde).


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3066