LA FÉDÉRATION des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ne laissera pas la loi de financement de la Sécurité sociale porter un nouveau coup à l’officine. Dénonçant les dispositions du texte adopté le 1er décembre, la Fédération a souligné le déséquilibre entre le tribut demandé à la profession, une amputation de 300 millions d’euros de la marge officinale (5 %), et la place qu’elle représente dans l’ONDAM (Objectif national des dépenses d’assurance-maladie), soit 2,85 % ! Les pharmaciens qui auront à subir « les effets dévastateurs des baisses de prix sur le médicament » programmés dans la loi, ont le sentiment de fournir « l’essentiel de l’effort demandé aux soignants pour rationner le budget de la santé », assène la FSPF.
Le syndicat s’empare des chantiers et des missions de la loi de Santé pour réclamer une compensation sous la forme d’une revalorisation financière dans le champ conventionnel de l’honoraire. Cette revendication fera l’objet d’une négociation avec l’assurance-maladie, dont la FSPF exige désormais l’ouverture.
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