Interdire à une pharmacie de vendre des jouets. Quoi de plus naturel, me direz-vous.
Mais lorsque vous saurez que l'officine concernée - canadienne - est située au sein d'un hôpital pédiatrique, vous changerez sans doute d'avis… Au Canada, comme dans de nombreux autres pays, la crise du Covid a interdit la vente de produits non essentiels, y compris en pharmacie. Sur cette mesure, le père de Milan, atteint de dyskératose congénitale, une maladie qui contraint à des transfusions sanguines hebdomadaires, a toutefois quelques réserves. Tous les lundis depuis environ un an, après la séance de soins de son fils, il se rend à la pharmacie Jean Coutu de l’hôpital pour lui acheter un jouet ou un livre*. Lundi dernier, il a eu la mauvaise surprise de trouver sur le rayon un avis d’interdiction de vendre des livres et des jouets. « Un commerce dans un hôpital pour enfants où on ne peut acheter de jouets pour enfants. Il me semble qu’on pourrait faire une exception. On ne peut juger qu’un achat est non essentiel en omettant le contexte », a-t-il déclaré dans la presse locale. Bon sens et raison. Deux qualités qui devraient rester, elles, essentielles à tous les règlements du monde, non ?
*Leur vente est autorisée dans les officines du pays.
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