- Le pharmacien a une obligation de vigilance déontologique vis-à-vis de l’ordonnance.
- La falsification d’une ordonnance est de plus en plus difficile à repérer.
- Seules les ordonnances originales – ni photocopiées, ni scannées, ni photographiées – et les ordonnances faxées directement du prescripteur à l’officine peuvent être prises en charge.
- Certains signes pourront alerter quant à la falsification possible de l’ordonnance.
- En cas de doute sur l’ordonnance, le pharmacien commencera par contacter le prescripteur puis avertira sa CPAM et l’Ordre des pharmaciens si elle s’avère falsifiée.
- L’outil ASAFO qui répertorie les fausses ordonnances dans sa base de données devrait être étendu au niveau national d’ici à la fin du 1er trimestre 2024.
- Une obligation de contrôle spécifique incombe au pharmacien qui délivre un médicament d’un prix unitaire public TTC de plus de 300 euros.
- La responsabilité du pharmacien peut être invoquée s’il dispense les médicaments d’une fausse ordonnance.
- Tout pharmacien a le droit de refuser de délivrer un médicament si certaines conditions ne sont pas réunies.