À l'occasion de la Journée mondiale du cancer du sein triple négatif, une association de patientes se mobilise pour réclamer un meilleur accès aux traitements novateurs contre cette maladie, qui touche environ 9 000 Françaises chaque année.
C'est le sous-type de cancer du sein le moins fréquent (environ 15 % des cas), mais c'est aussi l'un des plus agressifs et l'un des plus mal soignés à ce jour. Le cancer du sein triple négatif touche une part importante de femmes jeunes (40 % ont moins de 40 ans). La survie globale médiane est de seulement 14,5 mois et le taux de survie à 5 ans ne dépasse pas 11,3 %. Le taux de récidive est également élevé : il atteint 30 %, 3 ans après l'annonce du diagnostic.
Depuis l'an dernier, deux traitements innovants, Trovaldy et Keytruda, ont été autorisés en accès précoce en France. L'association Collectif Triplettes roses, qui représente des patientes touchées par le cancer du sein triple négatif, se bat désormais pour que cette liste soit élargie à d'autres thérapeutiques : comme la vaccinothérapie, l'immunothérapie, les anticorps conjugués ou encore les CAR-T cells. Elle soutient actuellement deux programmes de recherche conduits par l'Institut Gustave Roussy et l’Institut Curie, à travers des collectes de fonds et des actions de communication. Les Triplettes roses militent également pour la mise en place d’une plateforme nationale d’essais cliniques dédiée à ces patientes. « Nous voulons absolument favoriser l’égalité d’accès à l’information et aux soins sur tout le territoire national, ce qui fait défaut aujourd’hui », explique la présidente du collectif, Claude Coutier.
Prévention
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