Outre les bons résultats obtenus avec un protocole thérapeutique amélioré dans le cancer de la prostate, le congrès de la Société européenne de l’oncologie médicale (ESMO) a présenté les avancées en cours dans les cancers du sein HR+/HR2-. Selon de nouvelles données, le ribociclib (Kisqali) permettrait d’améliorer la survie des patientes.
Indiqué chez les patientes ménopausées atteintes d’un cancer du sein HR+ (récepteurs hormonaux positifs)/HR2- (récepteurs du facteur de croissance épidermique humain 2 négatifs), Kisqali (ribociclib) fait l’objet d’une étude de phase 3 dont les dernières données ont été présentées dimanche au congrès de l’ESMO.
Selon ces résultats, les patientes ayant reçu du ribociclib et du létrozole en première intention auraient un taux de survie à 6 ans estimé à 44,2 % contre 32 % pour celles ayant reçu du létrozole seul. La première chimiothérapie après ce traitement intervient en moyenne au bout de 50,6 mois alors que les patientes recevant le létrozole seul entament une chimiothérapie après 38,9 mois. Quant au taux de survie globale, il est de 63,9 mois (5 ans et 3 mois) dans le groupe traité contre 51,4 mois (4 ans et 3 mois) dans le groupe létrozole seul, soit une amélioration de 12 mois. Des résultats encourageants, même si les spécialistes attendent la publication de l’étude complète et rappellent que le Graal n’est pas encore atteint, à savoir la guérison de ces patientes.
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