L’Uvestérol ADEC est désormais réservé à l’usage hospitalier. Toutefois, une RTU vient d’autoriser sa délivrance par les pharmacies hospitalières aux enfants non hospitalisés qui présentent un syndrome de malabsorption.
Le 6 janvier 2017, la commercialisation de l’Uvestérol D a été suspendue suite au décès d’un nouveau-né, survenu après la prise de ce médicament (voir notre article « abonné » sur le sujet). Dans le même temps, l’Uvestérol ADEC, qui s’administre également par pipette chez le nourrisson, a vu son usage réservé à l’hôpital. Ce qui signifie que l’Uvestérol ADEC n’est disponible que pour les patients hospitalisés, dans l'indication « chez le nouveau-né prématuré et le nourrisson présentant un risque de carence ou de malabsorption en vitamine A, D, E et C ».
Mais, « en raison de la nécessité, dans certaines situations, de poursuivre ce traitement une fois le nouveau-né sorti de l'hôpital, l'ANSM met en place une recommandation temporaire d'utilisation (RTU) pour permettre l'utilisation d'Uvestérol ADEC en dehors d'une hospitalisation », précise l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dans un communiqué. Cette possibilité d’utilisation en ville ne concerne que les enfants qui présentent un syndrome de malabsorption (mucoviscidose, cholestase, insuffisance intestinale). Dans le cadre de cette RTU, l’Uvestérol ADEC ne sera toutefois pas disponible en pharmacie de ville, mais prescrit à l’hôpital et délivré en rétrocession par les pharmacies hospitalières.
Prévention
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