À l’instar de la caisse nationale, les caisses primaires se mobilisent pour lever les réticences vis-à-vis des génériques. « Certains, qu’ils soient patients ou médecins, résistent encore à la substitution, souligne ainsi la CPAM des Hauts-de-Seine. Consommer du générique est désormais la règle et cette résistance tend à devenir abusive, notamment chez certains prescripteurs, parfois sous la pression de leurs patients. » Selon une étude menée dans le département francilien, la mention « non substituable » tend à se généraliser pour atteindre 10,4 % des boîtes en mars 2014. « L’impact de la mention NS est loin d’être négligeable, relève la CPAM. En le neutralisant, le taux de génériques aurait été de 90,2 % pour le mois de mars 2014, contre 82,2 % observé en prenant en compte les médicaments NS. » Ce qui a bien sûr des conséquences sur les comptes sociaux. « Cela représente 3,8 millions d’euros d’économies qui pourraient être réalisées en plus, à l’échelle d’un seul département, pour sauvegarder notre système de protection sociale », insiste la CPAM des Hauts-de-Seine.
Un impact non négligeable, selon la CPAM des Hauts-de-Seine
Publié le 10/06/2014
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3099
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