Depuis le 15 juin 2015, la Caisse primaire d’assurance-maladie du Tarn incite les pharmaciens à appliquer une mesure inédite. Ils sont invités à substituer un princeps même si la mention « non substituable » apparaît sur l’ordonnance. En cas de refus du générique de la part du patient, le pharmacien n'appliquera pas le tiers payant et facturera donc à l’assuré le médicament de marque. « Les organismes sociaux procéderont au remboursement de la part qui leur incombe dans un délai de 7 jours », indique la CPAM du Tarn.
Après le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), c’est l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) qui s’insurge contre cette mesure locale. « Le médecin a le pouvoir de s’opposer à la substitution du traitement pour des raisons particulières tenant au patient. Les pharmaciens respectent ce droit et ne souhaitent pas assumer la responsabilité de cette transgression », indique le syndicat, en ajoutant qu’il « luttera contre les éventuels rejets de dossiers et les éventuelles sanctions attribuées aux pharmaciens qui n’appliqueront pas ce dispositif ».
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