Mieux sécuriser la dispensation des génériques

Publié le 11/06/2012

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Si la CNAM n’a aucun doute sur l’efficacité des génériques, elle s’inquiète toutefois des conditions dans lesquelles ces médicaments sont parfois dispensés, en particulier chez les personnes âgées. Dans le cadre de la convention signée avec les pharmaciens, l’assurance-maladie a donc insisté sur l’importance de la stabilité des marques délivrées. En pratique, le texte stipule que 90 % des patients de plus de 75 ans doivent se voir délivrer une seule marque de médicament générique au cours de l’année pour certaines molécules*. Dans le cas contraire, la rémunération liée aux objectifs génériques sera réduite de 20 %, pour les molécules dont le taux de stabilité fixé n’aura pas été atteint. Mais peu de confrères devraient être concernés. Selon Frédéric van Roekeghem, directeur général de la CNAM, entre 3 et 5 % des patients seulement se voient délivrer jusqu’à trois marques différentes dans l’année. « Il y a une volonté d’aller vers davantage de qualité dans la dispensation des génériques », se félicite, pour sa part, Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

*Clopidogrel, mycophenolate mofétil, nebivolol, losartan + hydrochlorothiazide, lercanidipine, répaglinide, losartan, ramipril, pravastatine, amlodipine, glimépiride.