Baisse de prix de Lucentis et biosimilaires

Les spécialités ophtalmologiques à base de ranibizumab (Lucentis et biosimilaires) voient leur prix baisser dès le 1er septembre.
Les solutions injectables contenant du ranibizumab (Lucentis 10 mg/ml et biosimilaires), indiquées dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), voient leurs tarifs réduits, selon une décision du Comité économique des produits de santé (CEPS) publiée au « Journal officiel » du 26 août. Ainsi, le prix de Lucentis 10 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie (Novartis), passe de 433,55 euros (prix public TTC hors honoraire de dispensation) à 368,79 euros, soit une baisse de 64,76 euros. Quant à ses biosimilaires, disponibles en flacon (et non pas en seringue préremplie), la diminution est de 18,36 euros : le prix de Byooviz, Ranivisio, Rimmyrah et Ximluci passe de 330,44 euros à 312,08 euros.

Le ranibizumab devient ainsi le troisième médicament contre la DMLA à subir une baisse tarifaire. Un avis publié au « Journal officiel » du 22 août avait déjà annoncé la réduction des prix de Vabysmo (faricimab) et Beovu (brolucizumab), également effective au 1er septembre.

Par ailleurs, le ranibizumab est inscrit sur la liste des groupes biologiques similaires substituables par le pharmacien d'officine, depuis un avis de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) en septembre 2024. Les officinaux peuvent donc substituer Lucentis par un de ses biosimilaires (Ranivisio, Byooviz, Rimmyrah, ou Ximluci) et inversement.

À ce jour, la substitution biosimilaire par le pharmacien est possible pour neuf molécules : le filgrastim (Neupogen) et le pegfilgrastim (Neulasta), le ranibizumab (Lucentis) depuis fin 2024, ainsi que, depuis le 27 février 2025, le tériparatide (Forsteo), l’étanercept (Enbrel), l’adalimumab (Humira), l’énoxaparine (Lovenox), la follitropine alfa (Gonal-F) et l’époétine (Eprex).