Une étude de cohorte israélienne montre que les personnes de plus de 65 ans, traitées avec les nouveaux antidiabétiques de la famille des analogues du GLP-1, sont exposées à un risque supérieur de fractures par rapport à celles recevant un autre traitement antidiabétique. Une communication faite lors du World Congress on Osteoporosis, Osteoarthritis and Musculoskeletal Diseases.
Les études de cohortes incluant des personnes traitées avec la nouvelle génération d’antidiabétiques, les analogues du GLP-1, révèlent de possibles risques secondaires. Une équipe israélienne a ainsi présenté au World Congress on Osteoporosis, Osteoarthritis and Musculoskeletal Diseases (WCO-IOF-ESCEO), à Rome, samedi, une étude observationnelle qui montre une augmentation de 12 % du risque de fracture associé aux analogues de GLP-1 chez les personnes traitées de plus de 65 ans.
L’équipe du Pr Pnina Rotman-Pikielny du Service Endocrinologie, Diabètes et métabolisme de Sheba Medical Center (Faculté de médecine de Tel Aviv), a pu suivre 45 222 personnes âgées de plus de 65 ans, ayant commencé un traitement contre le diabète de type 2 entre début 2018 et fin 2022. En observant ce groupe jusqu’à sa première fracture osseuse, elle a pu comparer les risques en fonction du traitement antidiabétique administré.
Ce groupe, de 73 ans en moyenne (66,5 % entre 65 et 75 ans, 31,3 % de plus de 75 ans), a été suivi pendant 35,3 mois jusqu’au premier incident de fracture vertébrale, de la hanche, du bassin, de l'humérus, de l'avant-bras ou des côtes. Parmi eux, 11 061 ont pris des analogues de GLP-1 et 34 161 des inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose (SGLT-2) ou des inhibiteurs de DPP-4.
Résultats : l'analyse multivariée des fractures ostéoporotiques (ajustée en fonction de plusieurs facteurs de risque) montre que l’introduction des analogues du GLP-1 est associée à une augmentation de 12 % du risque de fractures osseuses par rapport au groupe témoin. D’autres études de cohortes laissaient envisager le contraire.
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