La menace d’une attaque chimique terroriste est une hypothèse crédible aux yeux des autorités. Après les attentats de novembre, le gouvernement s’y prépare. Les scientifiques aussi. Le Pr Éric Chabrière, de l’université d’Aix-Marseille, et fondateur de la start-up de biotechnologie Gene and Green TK, annonce ainsi avoir mis au point mis au point avec ses équipes un dispositif novateur pour sauver les victimes d’armes chimiques. Son produit se présente sous la forme d’un spray « à base d’enzymes, non toxique et non polluant qui permet une décontamination facile et rapide en seulement quelques minutes et applicable aussi bien sur les individus que sur les sols ou matériaux », explique-t-il. Il « permet aussi de traiter les cheveux et les vêtements, qui sont classiquement problématiques à décontaminer », ajoute-t-il. Une avancée car, jusqu’à présent, les victimes devaient être longuement et minutieusement douchées avec une solution d’eau de Javel.
Plus précisément, le spray du Pr Chabrière se compose d’un cocktail d’enzymes permettant de neutraliser un grand nombre d’agents neurotoxiques, dont le très dangereux Vx ou gaz sarin. Sa fabrication ne coûterait que « quelques dizaines d’euros » par litre, et serait techniquement « très simple ».
Prévention
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