Foot et sexe

Penalty pour jambe en l’air

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Publié le 03/07/2014
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L’amour hors-jeu ?

L’amour hors-jeu ?
Crédit photo : AFP

À LA VEILLE des quarts de finale de la Coupe du monde de football, une question cruciale se pose : faut-il interdire le sexe aux joueurs durant la compétition ? La question peut paraître futile, pourtant elle divise les nations footbalistiques. Chaque sélectionneur a, en la matière, sa religion. Selon les informations du « Telegraph », sur les 32 équipes engagées, 13 sélections auraient droit au sexe quand 7 se verraient contraintes à l’abstinence (12 équipes n’ont pas répondu à la question). Au vu des résultats engrangés à ce jour, il est impossible de trancher en faveur de telle ou telle stratégie… Mais ce qui est sûr, c’est que l’argument de la fatigue ne tient pas. Quelques centaines de calories dépensées sous la couette sont négligeables comparées à la débauche d’énergie requise sur le terrain. Si les bienfaits de la galipette sur l’équilibre psychologique sont moins discutés, les détracteurs du « coup franc » d’avant match redoutent surtout le contexte festif et alcoolisé qui accompagne généralement les ébats sexuels. Certains sélectionneurs indécis, tel celui de l’équipe du Costa Rica, ont choisi la voie du milieu. Jorge Luis Pinto a ainsi autorisé les parties de jambes en l’air à ses joueurs, à condition qu’ils arrivent en 8e de finale. Les Costaricains joueront samedi leur quart de finale… La meilleure motivation des athlètes se cacherait-elle au fond des shorts ?

› D.D.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3106