En ce jour de rentrée scolaire, l’assurance-maladie indique que la campagne de vaccination au collège sera reconduite à partir de janvier 2026. Les élèves de 5e pourront se faire vacciner contre le papillomavirus, mais aussi – et c’est nouveau - contre les infections invasives à méningocoque. La co-administration sera possible.
Pour la troisième année consécutive, la campagne de vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) est reconduite dans les collèges publics et privés sous contrat volontaires, pour tous les élèves de 5e, sous réserve de l’autorisation parentale. Avec une nouveauté : les élèves de 5e pourront également se faire vacciner contre les infections invasives à méningocoque ACWY, « au regard de l’augmentation récente de ces pathologies et de leur potentielle gravité », précise l’assurance-maladie. Par ailleurs, la co-administration des deux vaccinations (méningocoques ACWY et HPV) sera possible lors d’une même séance de vaccination. Pour le HPV, le vaccin utilisé sera Gardasil 9 pour toute nouvelle vaccination. À noter que Cervarix sera uniquement utilisé pour poursuivre et clore le cycle qui aura été débuté avec cette référence. Pour le méningocoque, l’un des trois vaccins quadrivalents conjugués sera utilisé (Nimenrix, Menquadfi ou Menveo). « Le choix de la spécialité commerciale est laissé à l’appréciation du responsable médical de l’équipe de vaccination », évoque l’ARS Hauts-de-France.
En pratique, la campagne de vaccination débutera en janvier 2026, et non en octobre 2025. Toutefois, l’organisation pourra « varier selon les départements, en fonction des ressources humaines mobilisables et du nombre d’enfants à vacciner. Certains départements, confrontés à un volume élevé d’enfants à vacciner, pourraient débuter la campagne avant janvier », précise l’ARS Pays de la Loire.
Afin d’informer les familles, un kit sera remis au cours du mois de septembre aux élèves concernés et à leurs parents par l’intermédiaire de l’établissement scolaire. Il comprend trois documents : un courrier expliquant la démarche ; un dépliant expliquant les enjeux de cette vaccination pour la santé de leurs enfants et les orientant vers des sources d’information complémentaires ; et une autorisation de vaccination à signer par les parents. « Les modalités de cette autorisation ont été simplifiées cette année », indique l’ARS Centre-Val de Loire. Ce sont les professionnels des centres de vaccination qui se déplacent dans les collèges et vaccinent. Les équipes peuvent être renforcées par des professionnels de santé libéraux ou retraités (voire des salariés ou des internes) : pharmaciens, infirmiers, médecins, sages-femmes. « Les pharmaciens d’officine qui souhaitent rejoindre les équipes de vaccination, quel que soit leur statut (exerçant, retraité, libéral), sont invités à se rapprocher du Centre fédératif de prévention et de dépistage (CFPD) ou de la direction territoriale de leur secteur pour proposer leur participation », indique l’ARS Centre-Val de Loire.
La vaccination est réalisée gratuitement au collège ou en centre de vaccination (municipal ou départemental). Les familles peuvent également faire vacciner leur enfant en ville, notamment chez le pharmacien, qui peut prescrire et administrer ce vaccin sous réserve d’avoir suivi une formation à la prescription des vaccins. En ville, le vaccin sera remboursé à 65 % par l’assurance-maladie.
Du 23 au 31 décembre
Menace d’une nouvelle fermeture des laboratoires d’analyses médicales
Addictions
La consommation de drogues et d’alcool en baisse chez les jeunes
Crise sanitaire : le malaise des préparateurs
3 questions à…
Christelle Degrelle