Le ministre de la Santé envisage d'ouvrir aux pharmaciens la prescription de substituts nicotiniques, dont les cigarettes électroniques. Il souhaite également interdire la vente de cigarettes électroniques jetables, les puffs.
Le ministre de la Santé François Braun envisage d'ouvrir la possibilité de prescription des substituts nicotiniques aux pharmaciens, selon ses déclarations au Grand jury RTL-LCI-Le Figaro, dimanche dernier. Cette prescription concernera aussi les « substituts nicotiniques avec des cigarettes électroniques, qui permettent de diminuer progressivement sa consommation de nicotine et d'arrêter », a-t-il précisé. En revanche, elle exclura les puffs, « ces produits colorés qui amènent les jeunes vers le tabac ».
Concernant le remboursement de ces produits dans le cadre d'une prescription pharmaceutique, le sujet est « sur la table dans le cadre du prochain plan anti-tabac » du gouvernement, prévu sur la période 2023-2028.
En revanche, le ministre s'est déclaré favorable à l'interdiction des puffs, cigarettes électroniques jetables prisées des jeunes, car elles « ne permettent en rien de sortir du tabagisme ».
Selon les chiffres de Santé publique France, relayés par le Comité d'éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française (Cespharm), on compte près de 15 millions de fumeurs quotidiens et occasionnels en France, et le tabagisme est la première cause de mortalité évitable. À l'approche de la Journée mondiale sans tabac, qui a lieu mercredi 31 mai, les pharmaciens peuvent également télécharger ou commander auprès du Cespharm des affiches, brochures, vidéos, outils éducatifs ou d'information professionnelle pour informer et accompagner leurs patients fumeurs dans leur démarche d'arrêt.
Avec l'AFP.
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