Les partenaires sociaux de la branche se sont rencontrés hier, lundi 14 janvier, pour négocier la revalorisation 2019 de la grille des salaires. Aucun terrain d’entente n’a été trouvé.
À peine l’accord sur les salaires conclu en 2018 étendu (lire notre article « abonné »), les partenaires sociaux avaient déjà rendez-vous hier pour discuter d'une éventuelle révision du point officinal pour 2019. Mais à l’issue de la première commission paritaire de l’année, ceux-ci n’ont pas réussi à formaliser un compromis. L’organisation patronale majoritaire, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), détenait pourtant un mandat pour une revalorisation de l’ordre de 1,7 %. « Toute la difficulté consiste à trouver un juste équilibre afin d’augmenter les salaires minima conventionnels, sans déstabiliser la capacité d’investissement des entreprises. Une hausse du point de 1,7 % est déjà lourde pour certaines pharmacies », explique Philippe Denry, président de la commission des Relations sociales et de la Formation professionnelle de la FSPF. Des arguments partagés par la seconde organisation patronale, l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO), en ligne avec ce montant.
Mais les six syndicats de salariés (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO-Pharmacie et UNSA) ont rejeté en bloc cette proposition jugée insuffisante. « L’inflation oscillera, pour l’année 2018, entre 1,9 et 2 %. Accepter une revalorisation du point inférieure à l’évolution de l’indice des prix à la consommation n’est pas envisageable. Aucun syndicat de salariés n’est prêt à signer en dessous de 2 % », répond Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral de FO-Pharmacie. Avec de telles positions irréconciliables, le risque d’une nouvelle année blanche, comme en 2017, est bien réel. Pour le moment, le point officinal est gelé à 4,425 euros. La négociation sera relancée en mars prochain.
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