Un DGS Urgent a redéfini hier la stratégie du contact-tracing et de l’application des mesures barrières chez les personnes ayant achevé leur schéma vaccinal contre le Covid.
Le texte diffusé hier par la Direction générale de la Santé (DGS) émet une nouvelle définition des personnes contacts en prenant en compte le statut vaccinal et immunitaire. Ainsi les personnes contact n’ayant pas reçu un schéma complet de vaccination ou ayant reçu un schéma complet de vaccination depuis moins de 7 jours *, ou moins de 4 semaines en cas d'administration du vaccin Janssen, sont considérées comme personne contact à risque élevé. Il en est de même pour les personnes souffrant d’une immunodépression grave, même si elles ont reçu la 3e dose à laquelle elles sont éligibles. Ces personnes contact doivent dans tous les cas respecter une quarantaine, réaliser immédiatement un premier test, puis un second sept jours après le contact, voire 17 jours si elles n'ont pu respecter un isolement, et informer leurs contacts.
Les personnes contact à risque modéré sont celles qui, n'étant pas immunodéprimées, ont reçu un schéma vaccinal complet depuis au moins 7 jours* ou au moins 4 semaines dans le cas du vaccin Janssen. Elles sont exemptées de quarantaine mais doivent réaliser immédiatement un test puis un autre test sept jours après le contact. Elles devront par ailleurs porter un masque dans l'espace public, informer leurs contacts et limiter leurs interactions sociales, précise la Direction générale de la Santé.
Si un TAG s'avère positif, une RT-PCR de diagnostic doit être réalisée dans les 24 heures (RT-PCR de diagnostic simple et de criblage en première intention ou RT-PCR de diagnostic simple couplée à une RT-PCR de criblage). Si le résultat de diagnostic obtenu par cette RT-PCR et celui du TAG sont discordants, c’est celui de la RT-PCR qui doit être retenu.
*pour les vaccins Cominarty/Pfizer, Moderna, AstraZeneca/Vaxzeria ou Covishield
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