Febea, la fédération des entreprises de la beauté, fait la chasse au plastique dans les emballages de cosmétiques qu’elle souhaite réduire de 15 % d’ici à 2025.
Rassemblées sous la bannière de Febea, 350 entreprises de la beauté et du bien-être, dont 82 % de TPE et de PME, se sont fixé un plan ambitieux sur quatre axes pour favoriser les emballages cosmétiques durables. Il s’agit à la fois de réduire, de réemployer, de recycler et de réincorporer les contenants plastiques de leurs produits qui constituent, en poids, 44 % des emballages utilisés par ce secteur, soit 55 000 tonnes chaque année.
Cela passe bien entendu par le recyclage à 100 % des emballages plastiques, grâce à la sensibilisation des consommateurs au tri sélectif. Mais ce programme dénommé « Plastic Act » passe aussi la porte de la salle de bains pour impliquer les industries de la beauté. Ainsi, dans moins de cinq ans, 15 % des emballages plastiques auront disparu au profit d’autres matériaux (verre léger, papier ou carton imperméable…), et en optant pour les formules concentrées ou les grands formats. De nouvelles écoconceptions devront également intégrer le réemploi du plastique à hauteur de 20 %, notamment en développant les recharges 100 % recyclables et la consigne, mais aussi en incitant tous les distributeurs, quelle que soit leur taille, à développer une offre de vrac. Enfin, quatrième axe d’action, 10 à 25 % du plastique récupéré devra être réincorporé dans de nouveaux emballages, « en permettant l’accès de toutes les entreprises à des résines recyclées, adaptées pour les produits cosmétiques ».
Grâce à cette feuille de route, les entreprises entendent aller au-delà des mesures prévues par la loi AGEC (Anti-gaspillage pour une économie circulaire) et relayer leur nouveau credo : « Prendre soin de vous, respecter la beauté du monde. »
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